Ayant partagé le constat que les REI sont « l’une des filières économiques les plus touchées par les évolutions de compétences relatives à la transition écologique en France », le CGDD dans une analyse publiée en mai 2018 détaille les premières prévisions nationales en termes d’évolution des emplois et de besoins de formation liées aux évolutions majeures à l’œuvre dans le secteur électrique.
Les principales tendances développées dans ce rapport :
- Les métiers les plus concernés sont ceux de l’électrotechnique présents majoritairement dans les entreprises gestionnaires de réseaux telles qu’Enedis ou RTE ou les équipementiers. A l’heure actuelle le déploiement des compteurs communicants Linky ou les projets de recherche et développement concentrent les activités opérationnelles et les premiers recrutements directement liés aux REI.
- Au-delà des métiers techniques, à moyen et long terme des équipes pluridisciplinaires dédiées devront être constituées pour répondre aux enjeux majeurs des REI : juristes, spécialistes marketing ou sciences humaines, etc.
- L’offre de formation devra s’adapter : rénovation des bacs professionnels électrotechniques mais aussi création de filières REI régionales (les régions PACA et Hauts de France sont déjà mobilisées par exemple).
Consultez le rapport disponible sur le site du Commissariat Général au Développement Durable.
| Réseaux électriques intelligents : Enedis et la région Hauts de France conduisent une étude prospective « Smart Grids et emploi »
Le secteur des réseaux électriques vit une mutation technologique sans précédent sous l’effet de la convergence des technologies numériques et électrotechniques et des nouveaux usages de l’électricité : mobilité électrique, énergies renouvelables, autoconsommation, etc. C’est pour dessiner des perspectives en termes d’emploi dans ce nouveau contexte qu’Enedis et la région Hauts de France se sont associées et ont conduit une étude prospective des besoins quantitatifs et qualitatifs en emplois et compétences de la filière « Smart Grids ». L’étude identifie précisément les besoins prioritaires en matière de formation au regard des enjeux et des métiers impactés par le développement des réseaux électriques intelligents entre 2018 et 2022, pour les métiers prioritaires tels que les « chargés d’affaires énergies renouvelables et rénovation énergétique », « électriciens installateurs photovoltaïque » ou « techniciens exploitants méthaniseur ». En complément, une interface web permet de modéliser les conséquences des choix de politiques environnementales, locales ou nationales, sur l’emploi et les compétences. En cela il s’agit d’une vraie aide à la décision politique et un outil utile aux partenaires éducatifs. |
