Les données collectées par les systèmes d’information d’Enedis révèlent que la consommation électrique des Français a été moins impactée par le second confinement (novembre et décembre 2020) que par le premier du printemps 2020.
Un confinement de novembre 2020 avec un impact de moitié de celui de mars 2020
Enedis a observé en automne 2020 une dynamique de baisse des consommations électriques similaire à celle du confinement de mars, avec un renforcement progressif des effets du confinement sur la baisse de consommation électrique au fil des semaines mais dans une proportion moindre. Ainsi les quatre premières semaines du second confinement s’établissent en moyenne à -5% contre -10,5% observé en mars 2020.
Une évolution géographique différenciée en lien avec le niveau de la crise sanitaire
Sur le plan géographique plusieurs éléments différenciant ont été observés lors du second confinement :
- Une vision plus uniforme de la diminution de la consommation électrique (différence entre zones urbaines et rurales moins marquée)
- Un impact renforcé dans le sud, l’est et la façade ouest du pays (Côte atlantique, Landes, Pyrénées, Languedoc, PACA et région lyonnaise).
- Certaines zones de villégiature qui avaient accueilli une population urbaine importante au printemps ne semblent pas avoir accueilli un nombre aussi élevé de nouveaux habitants en automne (Bretagne, Bourgogne et Normandie p ex).
- Une région Grand Est globalement plus résiliente sur le plan de l’activité pendant le second confinement.
En tant qu’entreprise de service public, Enedis a bien entendu poursuivi son activité malgré la situation et s’est attachée à maintenir la qualité de ses services. Le traitement en temps réel des données issues du Réseau Public de Distribution a permis ainsi de mieux mesurer l’impact et les conséquences globales de ce deuxième épisode de confinement.