1. Comment la ville s’est-elle organisée de façon générale face à la crise ?
Je dois tirer un grand coup de chapeau à mes agents, et d’abord, ceux qui ont pu rester à leur poste pour assurer ce que l’on appelle la « continuité du service public ». Avec des effectifs très réduits, 15 agents sur 160, nous sommes parvenus à apporter à nos administrés toute l’aide dont ils avaient besoin, notamment aux plus fragiles, dans leur vie quotidienne. Si cette crise a révélé la fragilité de notre pays, pourtant 6ème puissance du monde, elle a aussi révélé des pépites comme ces femmes et ces hommes qui savent s’engager, prendre des risques pour les autres et qui, finalement, ne renoncent jamais. Ils ont pleinement participé à l’effort national et peuvent être fiers de ce qu’ils ont accompli particulièrement quand les moyens manquaient aux personnels soignants et que nous avons trouvé des charlottes, des surblouses, des surchausses, des masques, des lotions, etc.
2. Comment les collectivités ont-elles pu compter sur Enedis pendant cette période ?
Dès le début de la crise, nous avons été informés que l’entreprise adaptait son mode de fonctionnement et qu’elle mettrait tout en œuvre pour nous apporter une réponse et nous trouver une solution. C’était assez rassurant, car il y a eu comme un effet de souffle qui a tout figé, alors que les pannes de réseau ne connaissent pas le confinement, on s’est dit « Ok, si ça casse, on saura à qui s’adresser ». Sachant que le maire est toujours le premier point de contact quand un incident ou un accident se produit. Et là, le maire savait sur qui s’appuyer chez Enedis.
Cela fait longtemps que nous savons pouvoir compter sur Enedis, et heureusement, y compris en temps calme. Nous ne l’avons pas découvert lors du Covid-19. En tant qu’élu local, je suis très attaché à la proximité, ce qu’exigent de nous et avec raison nos administrés. Cette proximité avec Enedis, nous l’apprécions aussi toutes les fois où nous faisons appel au directeur territorial, Philippe Siguret, ou l’interlocutrice dédiée, Camille Bernard… La vraie force d’Enedis est d’être à nos côtés tout le temps et surtout de nous apporter très vite des solutions, sachant que les élus n’attendent pas, parce que nos administrés n’attendent pas !
3. Quelles recommandations en tirez-vous pour l’avenir ?
Nous aimerions pouvoir dire que nous en tirerons toutes les leçons et prétendre tout prévoir. Mais ce n’est pas possible dans le monde des vivants… C’est assurément tout ce qui fait le sel de nos missions respectives, au service de nos concitoyens. Mais je crois que, ni la mairie de Pont-Sainte-Maxence, ni l’entreprise Enedis, n’ont subi cette crise… Nous l’avons amortie, puis nous avons réagi, je dirais presque contre-attaqué, face au virus qui paralysait la France… J’ai la conviction que nous avons continué à assumer pleinement nos responsabilités, et que nous avons su répondre aux attentes de nos administrés… C’est aussi une belle leçon que nous tirons de cette histoire.